Interdiction CBN : ce que ça signifie pour les cryptomonnaies en Afrique et ailleurs

Quand la interdiction CBN, l’interdiction par la Banque centrale du Nigeria des services bancaires liés aux cryptomonnaies en 2021. Cette mesure n’a pas tué le marché — elle l’a forcé à s’adapter. La CBN, c’est la Banque centrale du Nigeria, une institution qui a voulu protéger le système financier national. Mais au lieu de freiner l’adoption, elle a poussé des millions de Nigérians vers les solutions décentralisées. Les P2P ont explosé. Les wallets ont remplacé les comptes bancaires. Et les traders ont appris à contourner les blocages sans jamais reculer.

Ce n’est pas qu’une histoire nigériane. L’régulation crypto, l’ensemble des lois et décisions des autorités financières pour encadrer ou interdire les actifs numériques. Cette législation crypto est devenue un jeu de chat et souris mondial. La Chine a banni le minage. L’Inde a taxé à 30 %. La Russie a imposé des déclarations. Mais chaque interdiction crée une opportunité. Les plateformes sans KYC, les exchanges décentralisés, les ponts cross-chain — tout ça a grandi dans l’ombre des décisions des banques centrales. La Banque centrale du Nigeria, l’institution qui a lancé l’interdiction la plus connue d’Afrique pour les cryptomonnaies. Elle a voulu contrôler les flux de devises, empêcher le blanchiment, protéger les épargnants. Mais elle n’a pas compté sur la capacité des gens à utiliser la technologie pour rester libres. Aujourd’hui, le Nigeria est l’un des plus gros marchés P2P au monde, avec des volumes qui dépassent ceux de beaucoup de pays développés.

Ce que vous allez trouver ici, c’est une collection de guides, d’analyses et de témoignages qui montrent comment les interdictions comme celle de la CBN ont réellement impacté les utilisateurs, les projets et les marchés. Vous verrez comment des plateformes comme LocalTrade ou OneDex ont survécu malgré les pressions, comment des airdrops comme COVIDTOKEN ou ZWZ ont attiré des communautés en quête d’alternatives, et pourquoi des cryptos comme Monero ou Zcash sont devenues des refuges pour ceux qui veulent échapper à la surveillance. Ce n’est pas une histoire de répression. C’est une histoire d’ingéniosité. Et elle continue chaque jour, dans les rues de Lagos, dans les appels Telegram, dans les wallets qui ne demandent pas d’identité.