Blanchiment de cryptomonnaies : comment ça marche et pourquoi c'est interdit
Le blanchiment de cryptomonnaies, le processus illégal de dissimuler l'origine d'actifs numériques provenant de crimes. Also known as laundering crypto, it is a major concern for regulators worldwide because it turns anonymous digital assets into clean money that funds crime, tax evasion, and even terrorism. Ce n’est pas un mythe. C’est une pratique réelle, et les autorités la traquent de plus en plus sérieusement.
Comment ça marche en pratique ? Imaginez que quelqu’un vole des bitcoins sur un échange. Il ne peut pas les dépenser directement, car leur trace est publique sur la blockchain. Alors, il les transfère à travers plusieurs portefeuilles, les mélange avec d’autres fonds via des services de mixeurs de crypto, des outils qui mélangent des fonds de plusieurs utilisateurs pour cacher leur origine, puis les convertit en stablecoins ou en monnaie fiduciaire via des plateformes non régulées. Ensuite, il les réinjecte dans le système financier légal. C’est comme passer un billet de 100 euros sale par une machine qui le nettoie et le rend propre. Sauf que là, il n’y a pas de banquier pour poser des questions.
Les autorités ne sont pas aveugles. La régulation crypto, l’ensemble des lois et contrôles imposés aux entreprises de crypto pour lutter contre le blanchiment a évolué vite. En 2025, presque tous les échanges majeurs doivent appliquer le AML, l’ensemble des procédures anti-blanchiment, comme vérifier l’identité des clients et signaler les mouvements suspects. Même les petits exchanges doivent désormais collecter des données. Si vous utilisez un service sans KYC pour transférer de grosses sommes, vous êtes déjà dans le radar.
Et pourtant, le blanchiment continue. Pourquoi ? Parce que la blockchain reste anonyme pour qui sait s’y prendre. Les réseaux P2P, les services non régulés, les chaines privées, et même certains airdrops malveillants servent de couverture. Le Nigeria, le Nigeria, le Nigeria — avec son marché P2P massif — est devenu un terrain fertile pour ces opérations. Et les pays avec des lois floues, comme certains en Asie du Sud-Est, sont des refuges de choix.
Vous pensez peut-être : "Moi, je n’ai rien à voir avec ça. Je ne vole pas, je ne cache rien." Et c’est vrai. Mais si vous utilisez un portefeuille partagé, un échange sans vérification, ou si vous acceptez des crypto d’une source inconnue, vous devenez un maillon involontaire de la chaîne. Les autorités ne demandent pas si vous saviez. Elles demandent si vous avez fait les vérifications nécessaires. Et si vous n’en avez pas fait, vous pouvez être accusé de complicité, même sans le vouloir.
La bonne nouvelle ? Vous n’avez pas besoin d’être un expert pour éviter les pièges. Il suffit de suivre trois règles simples : ne jamais accepter des crypto d’inconnus, ne jamais utiliser des services sans KYC pour des montants élevés, et toujours garder une trace de vos transactions. Ce n’est pas compliqué. Ce n’est pas technique. C’est juste du bon sens.
Les articles ci-dessous vous montrent comment les cryptomonnaies sont utilisées — parfois légalement, parfois pas. Vous y trouverez des cas concrets, des régulations locales, des arnaques qui ressemblent à des opportunités, et des explications claires sur ce qui est vrai et ce qui est un piège. Pas de jargon. Pas de peur. Juste des faits pour vous protéger.
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