Cryptomonnaies en Bolivie : ce qui est légal, interdit et ce que vous devez savoir

La cryptomonnaie, une forme d’argent numérique décentralisée qui ne dépend pas d’une banque centrale. Also known as monnaie virtuelle, elle est interdite en Bolivie depuis 2014, une des rares nations au monde à avoir pris une telle décision. Contrairement à la Russie ou au Nigeria où les cryptos sont limitées mais utilisées en sous-main, en Bolivie, posséder, échanger ou même accepter des cryptos comme paiement est formellement interdit par la banque centrale.

Et pourtant, les Boliviens les utilisent. Pourquoi ? Parce que les banques traditionnelles refusent les services aux sans-abri, aux travailleurs informels, et à ceux qui veulent envoyer de l’argent à l’étranger sans payer des frais exorbitants. Des réseaux P2P ont poussé comme des champignons : des groupes sur WhatsApp, des vendeurs dans les marchés, des transferts via Telegram. Le Bitcoin, la première et la plus connue des cryptomonnaies, souvent utilisée comme référence dans les pays sous régulation stricte devient la monnaie des marginaux. Le commerce informel, un système économique parallèle qui contourne les lois officielles pour répondre à des besoins réels y prospère, avec des prix négociés en BTC ou en USDT, et des transactions en espèces en échange.

Les autorités n’ont pas fermé ces réseaux. Elles ne peuvent pas. Il n’y a pas de trace numérique à suivre, pas de compte bancaire à bloquer. Les gens échangent des feuilles de papier avec des adresses de portefeuilles, ou des codes QR imprimés. C’est un système archaïque… mais efficace. Les jeunes, les migrants, les commerçants de frontière — ils ont créé leur propre finance. Et ils ne veulent pas revenir en arrière.

Si vous pensez que la Bolivie est un désert crypto, vous vous trompez. C’est un laboratoire de résistance. Les lois sont rigides, mais la réalité est plus fluide. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui expliquent comment les gens contournent les interdictions, comment les échanges fonctionnent en sous-main, et pourquoi certains projets — même ceux qui semblent farfelus — trouvent encore des utilisateurs là où personne ne les attend.