SFC Hong Kong : Ce qu'il faut savoir sur la régulation crypto à Hong Kong
Le SFC Hong Kong, l'Autorité des valeurs mobilières de Hong Kong, qui supervise les marchés financiers et les actifs numériques depuis 2018. Aussi appelée Securities and Futures Commission, elle est l'une des autorités les plus strictes et les plus actives au monde en matière de crypto. Contrairement à d'autres pays qui ont interdit ou ignoré les cryptomonnaies, Hong Kong a choisi de les encadrer — avec des règles claires, des licences obligatoires, et des sanctions sévères pour les non-conformes.
Le SFC Hong Kong, a imposé des exigences de licence pour les échanges de crypto, les fonds d'investissement et les plateformes de staking. Ce qui signifie que si un projet veut toucher les investisseurs de Hong Kong, il doit passer par cette autorité — ou risquer d'être bloqué. Des projets comme Binance ou OKX ont dû réorganiser leurs opérations pour rester légaux. Même les airdrops sont désormais surveillés : si un token est considéré comme une valeur mobilière, l'airdrop peut être interdit. Le marché des NFT, est aussi concerné : les NFT liés à des droits de profit, de分红 ou de gouvernance sont traités comme des titres. Ce qui a conduit plusieurs projets à retirer leurs NFT de la plateforme de Hong Kong ou à modifier leur modèle. La loi MiCA, législation européenne sur les cryptomonnaies, n’a pas d’effet direct ici, mais le SFC suit de près ses développements pour ajuster ses propres règles — ce qui rend Hong Kong un laboratoire d’innovation réglementaire en Asie.
Que signifie cela pour vous, investisseur ou utilisateur ?
Si vous êtes basé à Hong Kong, vous ne pouvez plus utiliser n’importe quel échange. Seuls ceux avec une licence SFC sont autorisés à vous proposer des services. Cela réduit le risque d’arnaque, mais aussi la sélection. Les projets comme FARA, BOT, ou SUGAR — qui n’ont pas de cadre légal — ne sont pas disponibles sur les plateformes régulées. Vous ne trouverez pas de memecoins sans fondement technique sur les échanges officiels. Mais si vous cherchez des opportunités sérieuses, le SFC Hong Kong est un filtre naturel : les projets qui passent ce test ont souvent un vrai potentiel.
Les traders expérimentés savent que Hong Kong est un point d’entrée clé pour l’Asie. Les fonds institutionnels y déposent des millions. Les airdrops vérifiés par le SFC ont plus de chances de devenir des projets durables. Et si vous avez des actifs sur des plateformes non régulées, vous courez un risque élevé — pas seulement financier, mais légal. Le SFC ne rigole pas : en 2024, il a bloqué plus de 120 sites et saisi des milliards de dollars d’actifs. Ce n’est pas une menace, c’est une réalité.
Les articles ci-dessous explorent des projets liés à cette régulation — des airdrops qui ont survécu à la censure, des échanges qui ont obtenu leur licence, et des lois qui changent la donne en Asie. Vous y trouverez des analyses concrètes, sans fioritures, juste ce qu’il faut pour comprendre où vous êtes en sécurité — et où vous risquez tout.
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