Taxe crypto Équateur : ce que vous devez savoir

Lorsque vous entendez parler de taxe crypto Équateur, l’ensemble des obligations fiscales appliquées aux échanges, aux gains et aux détentions de cryptomonnaies sur le territoire équatorien. Aussi connue sous le nom de imposition des cryptomonnaies en Équateur, elle détermine comment les autorités perçoivent les revenus provenant du Bitcoin, de l’Ethereum et d’autres tokens. Cette règle fiscale s’inscrit dans la réglementation fiscale, le cadre légal qui encadre tous les impôts nationaux et est directement liée aux déclarations d’impôt, les formulaires que chaque contribuable doit remplir chaque année.

En pratique, la taxe crypto Équateur fonctionne comme une taxe sur les plus-values : chaque fois que vous vendez, échangez ou utilisez une crypto contre une monnaie fiat, vous créez un événement imposable. Le taux standard d’imposition sur les gains en capital est de 22 %, mais des réductions s’appliquent si vous avez conservé l’actif plus d’un an. Cela signifie que la durée de détention devient un facteur clé pour optimiser votre facture fiscale.

Principaux points à retenir

Premier point : la notion d’« actif numérique » est clairement définie par l’Agence équatorienne des impôts (AEI). Tout token inscrit sur une blockchain publique est traité comme un bien mobilier, ce qui le place sous le même régime que les actions ou les obligations. Deuxième point : l’obligation de déclaration ne se limite pas aux gains réalisés ; les simples détentions supérieures à 10 000 USD doivent être reportées chaque année, même si aucune vente n’a eu lieu.

Troisième point : les plateformes d’échange locales, comme KryptoEcuador, un exchange enregistré auprès de la superintendence financière, sont tenues de transmettre aux autorités les relevés de transactions de leurs utilisateurs. Si vous tradez sur un exchange étranger, vous devez tout de même récupérer vos propres relevés et les fournir dans votre déclaration.

Quatrième point : les revenus issus du staking ou du yield farming sont considérés comme des revenus de placement et sont imposés au même taux que les intérêts bancaires, soit 15 % en moyenne. Vous devez déclarer la valeur au moment de la réception des récompenses, exprimée en dollars équatoriens.

Enfin, les airdrops et les giveaways sont traités comme des revenus exceptionnels. Même si vous ne faites rien de spécial pour les recevoir, la valeur au moment de l’attribution doit être déclarée. Ignorer ces flux peut entraîner des pénalités allant jusqu’à 30 % du montant non déclaré.

Comment se préparer concrètement ? Commencez par tenir un journal de toutes vos opérations : date, type d’opération, montant en USD, cours de la crypto au moment de la transaction, et frais associés. Un simple tableur suffit, mais des outils comme CryptoTaxCalculator, un logiciel compatible avec la législation équatorienne automatisent le calcul des plus-values et génèrent les formulaires requis. La plupart des contribuables trouvent que la précision du suivi évite les mauvaises surprises lors du contrôle fiscal.

Un autre aspect souvent méconnu : les dons en crypto à des organisations reconnues d’utilité publique sont partiellement exonérés. Si vous faites un don à une ONG équatorienne qui accepte les cryptos, vous pouvez déduire jusqu’à 50 % de la valeur du don, à condition de disposer d’une preuve d’audit de la transaction.

Les autorités encouragent aussi la transparence. Depuis 2023, l’AEI propose une hotline dédiée aux contribuables crypto. Vous pouvez poser des questions précises sur la classification d’un token, le moment de la déclaration ou les obligations spécifiques liées aux projets DeFi. Ce service a été créé pour réduire les erreurs et faciliter la conformité.

En termes de sanctions, la non‑déclaration ou la sous‑déclaration est traitée comme une fraude fiscale classique. Les amendes varient déjà selon la gravité, mais les cas les plus flagrants ont entraîné des saisies de portefeuilles numériques. C’est pourquoi il vaut mieux rester proactif et déclarer systématiquement.

Si vous êtes entrepreneur et que vous recevez des paiements en crypto pour vos services, vous devez considérer ces revenus comme des facturations en monnaie étrangère. La conversion doit être faite au taux du jour de la réception, et la TVA (IVA) s’applique sur la base locale du montant converti. Les experts comptables locaux commencent à offrir des services spécialisés pour ce type de facturation.

Pour les expatriés résidant en Équateur, il existe une convention de non‑double imposition avec plusieurs pays. Cela signifie que si vous avez déjà payé des impôts sur vos gains crypto dans votre pays d’origine, vous pouvez demander un crédit d’impôt équatorien. La procédure implique la présentation des attestations de paiement à l’AEI.

En résumé, la taxe crypto Équateur ne se limite pas à un simple pourcentage sur les gains ; elle implique une série d’obligations de suivi, de déclaration et de conformité qui touchent tous les aspects de l’activité crypto : trading, staking, airdrop, dons, et même les paiements de services. Maîtriser ces règles, c’est éviter les pénalités et profiter pleinement de la dynamique crypto du pays.

Vous venez de découvrir les bases de la fiscalité crypto en Équateur. Dans la suite de cette page, vous trouverez une sélection d'articles qui décryptent chaque sous‑thème : du guide pratique du levier crypto aux analyses détaillées des plateformes d’échange, en passant par les derniers développements réglementaires. Chaque ressource vous donne des conseils concrets pour appliquer ces règles à votre portefeuille et rester dans les clous. Parcourez la liste ci‑dessous pour approfondir vos connaissances et optimiser votre stratégie fiscale.

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