AML/CFT crypto : comment lutter contre le blanchiment dans la blockchain
Quand on parle d'AML/CFT crypto, les mesures anti-blanchiment et de lutte contre le financement du terrorisme appliquées aux actifs numériques. Ce n’est pas une bureaucratie inutile : c’est ce qui empêche les hackers, les États voyous et les escrocs de transformer des millions volés en argent propre. Sans AML/CFT, chaque airdrop, chaque exchange, chaque wallet pourrait devenir un canal pour financer des guerres ou des opérations criminelles. Et ce n’est pas théorique : les hackers nord-coréens ont blanchi plus de 3 milliards de dollars en cryptomonnaies depuis 2017, selon des rapports du FBI et de l’ONU.
Le KYC crypto, la vérification d’identité exigée par les plateformes pour accéder aux services. Ce n’est pas juste un formulaire à remplir : c’est la première barrière contre les comptes fantômes. Si un exchange ne fait pas de KYC, il n’est pas un lieu de trading, c’est un terrain de chasse pour les criminels. Et ça, les autorités le savent. En 2025, Hong Kong, les États-Unis et même la Jordanie ont imposé des règles strictes : pas de KYC, pas de licence. Sans ça, les banques traditionnelles refusent de travailler avec vous. En parallèle, les régulation crypto, les cadres juridiques qui encadrent les actifs numériques pour assurer la transparence. Elles ne visent pas à tuer l’innovation, mais à la canaliser. Les projets comme CargoX ou Permission.io, qui proposent des usages réels, se plient à ces règles. Les projets morts comme Humanize ou les airdrops douteux comme GLMS, eux, les ignorent — et c’est pourquoi ils disparaissent. L’AML/CFT, c’est aussi ce qui protège vous. Si vous achetez sur une bourse sans contrôle, vos fonds peuvent être gelés d’un jour à l’autre. Ou pire : vous devenez un outil involontaire pour un réseau criminel.
La blockchain est transparente, mais pas innocente. Chaque transaction est enregistrée, mais si personne ne vérifie qui en est l’auteur, ça ne sert à rien. Les outils de traçage cross-chain, comme ceux utilisés pour suivre les fonds du Lazarus Group, existent. Et ils sont de plus en plus précis. Ceux qui pensent que la crypto = anonymat total se trompent. Le vrai défi, c’est de rendre l’usage légitime facile, et l’usage criminel impossible. C’est ce que font les exchanges comme Binance TR ou Adonis Exchange — l’un avec des contrôles rigoureux, l’autre en prenant des risques calculés. Vous avez le droit de trader librement, mais pas sans responsabilité.
Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes : comment les États imposent l’AML/CFT, quels exchanges sont sûrs, pourquoi certains airdrops sont des pièges, et comment les hackers contourner les contrôles — et comment les autorités les rattrapent. Pas de théorie. Que des faits, des exemples réels, et ce que ça change pour vous.
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