Économie souterraine : ce que cachent les cryptomonnaies et comment la régulation les suit

Quand on parle d'économie souterraine, un système économique qui échappe à la déclaration, à la taxation et au contrôle des autorités. Also known as économie informelle, it se nourrit de l’anonymat. Et dans le monde numérique, les cryptomonnaies comme Monero, une monnaie numérique conçue pour rendre les transactions totalement privées et non traçables ou Zcash, une cryptomonnaie qui permet de cacher l’expéditeur, le destinataire et le montant des transferts deviennent des outils de choix. Pas parce qu’elles sont illégales — elles ne le sont pas en soi — mais parce qu’elles rendent difficile, voire impossible, de savoir qui envoie quoi à qui. C’est ce qui les rend précieuses pour les acteurs de l’économie souterraine : trafiquants, fraudeurs fiscaux, ou simplement des gens qui veulent échapper à la surveillance.

La régulation n’est pas restée les bras croisés. En 2025, l’Union européenne, les États-Unis et même des pays comme la Norvège ont commencé à cibler ces monnaies avec des lois spécifiques. Le RGPD, un cadre légal européen qui protège les données personnelles n’a rien à voir ici — mais les lois sur la lutte contre le blanchiment d’argent, elles, oui. Des plateformes comme LocalTrade, une bourse crypto qui permet des échanges sans KYC ont été mises sous pression. Les autorités exigent désormais que les exchanges suivent chaque transaction cross-chain, même si elle passe par Monero ou Zcash. Des outils comme Scorechain sont utilisés pour tenter de relier les adresses anonymes à des identités réelles — un combat perdu d’avance, mais qui pousse les utilisateurs vers des solutions encore plus obscures.

Et pourtant, ce n’est pas parce qu’un outil est utilisé par des criminels qu’il est mauvais. La même technologie qui permet à un trafiquant de cacher un transfert permet aussi à un dissident dans un pays autoritaire de recevoir une aide sans être traqué. La blockchain, en soi, n’a pas de morale. C’est son usage qui la détermine. Ce qui est sûr, c’est que les gouvernements ne vont pas arrêter de chercher à contrôler ce qui leur échappe. Et les développeurs de cryptomonnaies privées ne vont pas arrêter de les rendre plus opaques. Ce qui nous ramène à une question simple : qui doit décider ce qui est acceptable dans l’économie numérique ?

Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur les cryptomonnaies les plus ciblées par les lois, les plateformes qui les acceptent encore, les risques réels d’utiliser ces monnaies, et comment les autorités tentent de les traquer. Vous verrez aussi comment des projets comme l’airdrop COVIDTOKEN ou des tokens comme UGOLD tentent de se positionner dans ce paysage flou. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste des faits, des exemples réels, et ce que vous devez vraiment savoir avant d’interagir avec ces actifs.

L'économie souterraine des cryptomonnaies au Nigeria pendant la période d'interdiction

L'économie souterraine des cryptomonnaies au Nigeria pendant la période d'interdiction

Robert Knowles 29 oct. 2025 0 Commentaires Cryptomonnaies

Malgré l'interdiction de la banque centrale en 2021, le Nigeria est devenu l'un des plus grands marchés crypto au monde grâce à un réseau P2P informel. Les Nigérians ont créé une économie souterraine robuste, efficace et durable.

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