Interdiction cryptomonnaies : ce qui est vrai, ce qui est faux, et où ça se passe
Quand on parle d'interdiction cryptomonnaies, une mesure légale qui empêche les citoyens ou les institutions d’utiliser, d’échanger ou de détenir des actifs numériques. Aussi appelée blocage des transactions crypto, elle n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air. Ce n’est pas comme arrêter un feu rouge : dans certains pays, tu peux posséder du Bitcoin mais pas l’utiliser pour payer ton café. Dans d’autres, tu peux miner mais pas acheter sur un échange local. La réalité est plus complexe que les titres de presse.
Prends la Russie, un pays où la détention de cryptomonnaies est légale, mais où les paiements avec ces actifs sont interdits par la loi. ELR est le cadre officiel, mais en pratique, les riches utilisent des passerelles offshore, et les gens du quotidien se tournent vers le marché noir. Ou encore le Nigeria, où la banque centrale a interdit les banques de traiter les crypto en 2021. CBN pensait arrêter le mouvement. Au lieu de ça, les Nigérians ont créé un réseau P2P massif, avec Binance comme pilier invisible. L’interdiction a créé un marché plus grand, pas plus petit.
Les banques, ces institutions qui contrôlent les flux d’argent traditionnels, sont souvent les premières à bloquer les crypto. Mais elles ne peuvent pas tout arrêter. En Jordanie, les banques ne peuvent plus refuser les dépôts en crypto depuis 2025 — mais elles ne peuvent pas non plus les transférer. Un compromis qui montre que même les interdictions sont en train de s’effriter. Ce qui est interdit aujourd’hui peut devenir légal demain, surtout quand les gens trouvent des moyens de contourner les règles. Ce n’est pas une question de technologie, mais de besoin. Quand les gens ont besoin d’un système plus rapide, plus abordable, ou plus indépendant des banques, ils le créent — même si c’est en dehors de la loi.
Les pays où l’interdiction crypto est réelle — et où elle échoue
Il y a des pays qui essaient de tout bloquer : l’Inde a longtemps menacé d’interdire, mais les traders sont passés à des DEX et aux P2P. La Chine a interdit le mining et les échanges, mais les mineurs ont déménagé en Géorgie ou au Kazakhstan. L’Égypte a interdit les paiements, mais les transactions en crypto circulent en sous-main via des messageries. L’interdiction ne tue pas la crypto — elle la pousse dans l’ombre. Et dans l’ombre, elle devient plus difficile à contrôler.
Ce que tu vas trouver ici, ce ne sont pas des listes de pays interdits. Ce sont des histoires réelles : comment les gens ont réagi, quelles solutions ils ont trouvées, et pourquoi les interdictions ont souvent eu l’effet inverse. Tu verras comment des lois en Jordanie, des marchés noirs au Nigeria, et des règles floues en Russie ont changé la donne. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce que les gens vivent chaque jour.
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