CBDC : Ce que vous devez vraiment savoir sur les monnaies numériques des banques centrales
Un CBDC, une monnaie numérique émise par une banque centrale, comme la Banque Centrale Européenne ou la Réserve Fédérale américaine. Aussi appelée monnaie numérique de banque centrale, elle est conçue pour remplacer progressivement les espèces et contrôler chaque euro ou dollar qui circule. Contrairement au Bitcoin, ce n’est pas une technologie décentralisée. C’est un outil de surveillance et de contrôle, conçu pour que le gouvernement sache exactement où va votre argent, à quel moment, et pour quoi.
Les stablecoins, des cryptomonnaies adossées à des actifs comme le dollar ou l’euro, sont souvent présentés comme des alternatives libres. Mais les CBDC sont leur contrepartie officielle : elles ressemblent à des stablecoins, mais sans choix ni anonymat. Si vous utilisez un stablecoin comme USDT, vous dépendez d’une entreprise. Avec un CBDC, vous dépendez directement de l’État. Et là, il n’y a pas de « je ne veux pas participer » — c’est obligatoire.
Les régulations crypto, les lois qui encadrent les échanges et les portefeuilles numériques, sont en train d’évoluer pour intégrer les CBDC. En 2025, plusieurs pays ont déjà rendu les CBDC obligatoires pour les paiements publics. En Europe, le projet digital euro avance à grands pas. Aux États-Unis, la Fed teste des systèmes de traçabilité en temps réel. Et dans les pays en développement, les CBDC sont présentées comme une solution à l’inclusion financière… mais elles permettent aussi de bloquer des comptes en un clic, sans jugement.
Vous voyez des articles sur des airdrops, des jeux crypto, des tokens mystères ? Tous ces projets existent dans un monde où l’argent est encore libre. Mais les CBDC changent la donne. Elles rendent les cryptomonnaies décentralisées plus risquées, plus ciblées, plus surveillées. Ce n’est pas une question de technologie. C’est une question de pouvoir. Qui contrôle l’argent ? Qui décide de qui peut payer, et qui ne peut pas ?
Les articles que vous allez lire ici ne parlent pas seulement de Bitcoin ou de Binance. Ils parlent de ce qui se passe derrière les coulisses : comment les banques centrales construisent leur système, comment les lois évoluent pour l’encadrer, et pourquoi certains pays — comme la Jordanie ou la Bolivie — ont choisi d’ouvrir leurs banques aux cryptos, alors que d’autres préparent une répression totale. Ce n’est pas du futur. C’est déjà en train de se passer. Et vous, vous êtes déjà dedans.
Restrictions sur les cryptomonnaies par la Banque centrale d'Irak
La Banque centrale d'Irak interdit complètement les cryptomonnaies depuis 2017, tout en développant sa propre monnaie numérique contrôlée par l'État. Cette politique stricte vise à lutter contre la corruption et la fuite de capitaux, mais crée un vide juridique pour les particuliers et soulève des inquiétudes sur la surveillance financière.
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